Dropshipping : Arnaque ou pas ? Ma réponse détaillée et sans détour
Cet article va être un peu différent des autres. Dans celui-ci, je ne vais pas vous parler de stratégies ou de la meilleure marketplace.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui revient souvent dans les médias (il suffit d’allumer la télé ou d’ouvrir un journal) et sur beaucoup de sites internet, sur les blogs et même dans de nombreuses vidéos YouTube.
Vous êtes sûrement tombé dessus au détour d’un clic.
Je veux parler de tous ces articles et vidéos qui tournent autour du même sujet : « Le dropshipping est une arnaque ».
Si vous n’êtes pas familier de ce blog, on va d’abord répondre à la question « Qu’est-ce que c’est que le dropshipping » ?
SOMMAIRE
- Qu’est-ce que c’est que le dropshipping ?
- Quel est le but d’un business ?
- Le dropshipping est-il une révolution ?
- Les arnaques dans le dropshipping
- Comment les dropshippers trouvent-ils leurs clients ?
- Conclusion
Qu’est-ce que c’est que le dropshipping ?
Voilà comment tout cela fonctionne :
- J’ai une boutique en ligne, dans laquelle je propose des produits. Un client achète chez un produit chez moi et me paye à travers la boutique.
- Une fois que j’ai reçu l’argent, je vais acheter le produit chez un fournisseur et le faire expédier directement chez le client, sans qu’il passe par chez moi.
C’est un processus très simple, ça repose sur de la vente sans stock.
Le principe étant qu’il y a une transaction entre l’acheteur et le vendeur (moi en l’occurrence), comme un contrat non écrit.
L’acheteur a pris sa décision en tout état de cause et il a été d’accord pour acheter sur ma boutique.
Mettons qu’il ait acheté une souris d’ordinateur à 15 euros. Il a donc accepté le prix proposé par la boutique. Il est satisfait du prix et il a pris sa décision tout seul, il est évident que je ne l’ai pas forcé de quelque manière que ce soit.
Et moi, de mon côté, j’ai un fournisseur qui me vend cette souris à 8, 9 ou 10 euros. Je vais donc lui acheter la souris et la faire envoyer directement à mon client.
Le client va recevoir la souris qu’il a achetée et il sera satisfait de la transaction.
C’est comme ça que ça se passe dans 90 % des cas.
Franchement, sans essayer d’embellir la chose, c’est réellement comme ça que ça se passe dans 90 % des ventes sur les sites de dropshipping !
Le client commande une souris grise à 15 euros, il reçoit une souris grise à 15 euros dans les délais de livraison annoncés.
Il est donc satisfait et il y a même des chances qu’il laisse un avis positif.
Donc tout le monde est content, j’ai fait une vente, le client reçoit le produit qu’il a commandé, ce n’est rien de plus qu’une vente classique comme dans n’importe quel magasin ou sur un site internet.
La seule et unique différence avec le système de vente classique est que ce n’est pas moi qui vais envoyer le produit (puisque je n’ai pas de stock), mais c’est mon fournisseur qui s’occupe de toute la partie logistique et expédition.
Comme vous le voyez, il n’y a aucun problème avec ce schéma de fonctionnement.
À condition bien sûr de ne pas mentir sur la description de l’objet et de respecter les délais de livraison.
Le prix n’est pas en cause ici, puisque le client a été d’accord pour le payer.
Donc rien que cette explication répond à la question du titre de l’article et si tout est fait comme je viens de l’expliquer, alors on peut dire : « Le dropshipping n’est pas une arnaque ».
Le client est d’accord avec la transaction, il reçoit le produit qui correspond à ce qu’il a choisi d’acheter, aucun problème, tout le monde est content.
Quel est le but d’un business ?
Que ce soit un business en ligne ou physique, le but est le même : faire du profit.
Et pour faire du profit dans le commerce, il n’y a pas de formule magique.
Le but est de vendre un produit (tablettes, téléphones, jouets, etc.) en faisant une marge dessus.
On achète un produit à 5 euros et on le revend à 20 euros.
C’est la base même du commerce depuis que le monde existe : acheter un produit à un prix donné et le revendre plus cher.
Ce qui est la base du dropshipping. Donc le dropshipping n’est rien d’autre qu’un business model pour du commerce classique, comme tous les magasins en ligne ou physiques le font.
Le dropshipping est-il une révolution ?
Au vu de ce que j’ai dit plus haut, on voit bien que non.
Les médias et les sites qui veulent buzzer on tendance à présenter le dropshipping comme un nouveau business qui va à l’encontre de tout ce qui se faisait jusqu’à aujourd’hui, mais il est évident que c’est juste du business comme ce qui existe depuis toujours.
Que ce soit du dropshipping ou du stock, cela ne change absolument rien à la transaction entre l’acheteur et le vendeur.
Peu importe que le vendeur ait du stock ou pas, l’acheteur achète un produit donné, il paye et il le reçoit. Où est l’arnaque, ici ?
Lorsque vous achetez une coque de téléphone sur Amazon, vous allez la payer 10 euros, alors que le vendeur l’aura acheté 50 centimes d’euros.
Et l’argument comme quoi, ils ont la livraison rapide avec Prime, etc. ça ne change rien au fait que vous avez payé le produit 10 à 20 fois plus cher que son prix de vente original.
Sans compter que le vendeur a acheté le produit en masse sur Alibaba et donc bénéficie d’un tarif de gros.
Il faut savoir qu’en dropshipping, on achète à l’unité. Donc on ne bénéficie pas de ce tarif, ce qui fait qu’on a des marges beaucoup plus basses qu’un vendeur sur stock.
Un dropshipper fera des marges de 15 % à 25 %, alors qu’un revendeur qui achète 1 000 pièces sur Alibaba, fera des marges de 40 % à 50 %.
Donc, non seulement le dropshipping n’est pas une arnaque, mais comme vous le voyez, ce n’est pas non plus une révolution.
Mais si le dropshipping n’est pas une arnaque, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’arnaqueurs.
C’est ce que je vais aborder maintenant.
Les arnaques dans le dropshipping
On ne va pas se le cacher, il est évident que comme dans tous les business, il y a aussi des arnaques dans le dropshipping.
Il y a des vendeurs qui se contentent d’encaisser l’argent et qui ne commandent pas chez le fournisseur.
Ils n’envoient pas les produits et après quelques dizaines ou centaines de ventes, ils disparaissent avec l’argent.
Mais cela représente une minorité.
Le problème, c’est que c’est cette minorité qui fait parler d’elle et sur laquelle les médias se concentrent quand ils parlent du dropshipping.
Ces vendeurs donnent une mauvaise image et une mauvaise réputation au dropshipping.
Mais citez-moi un business dans lequel il n’y a pas d’arnaqueurs.
Il y a des arnaqueurs partout, dans le commerce physique, sur PayPal, maintenant avec l’explosion des cryptos, on voit de plus en plus de scams aux cryptomonnaies, etc.
Il y a toujours eu des arnaqueurs et il y en aura toujours.
Vous n’avez qu’à sortir dans la rue et vous verrez que vous aurez des gens qui vous proposeront une partie de bonneteau, de donner de l’argent pour association qui n’existe pas, etc.
Et franchement, j’en ai assez de voir les reportages à la télé ou dans les journaux, les articles sur les blogs ou des Youtubeurs qui n’y connaissent rien et qui critiquent le dropshipping.
Surtout, qu’ils ne cherchent même pas à comprendre, ils sont juste là pour critiquer, car cela fait vendre. Ça attire de l’audience, ça fait vendre un journal, ça fait des vues sur YouTube…
Si on parle d’arnaque uniquement pour le prix, le télé-achat est une arnaque alors.
Combien de grand-mères vont regarder le télé-achat et décrocher leur téléphone pour acheter un aspirateur à 300 euros, alors qu’on le trouve à 50 euros sur Amazon.
Est-ce que c’est de l’arnaque ?
Non, ils ont un business model qui permet de vendre, à travers la télé plutôt que sur internet, à une population (plutôt âgée) qui n’achète pas sur internet.
Ils achètent moins cher et revendent plus cher, c’est tout.
Et on peut ajouter que comme ils passent à la télé, ça leur donne un sacré avantage en termes de reach d’audience.
D’ailleurs, ça nous amène au point suivant, qui est la recherche des clients.
Comment les dropshippers trouvent-ils leurs clients ?
Vous, moi, les dropshippers… on ne passe pas à la télévision et on fait rarement des campagnes d’affichage dans le métro.
En fait, les clients qui viennent acheter dans nos boutiques nous ont trouvés sur internet.
Que ce soit grâce au SEO avec une recherche Google, avec la publicité sur Google Shopping ou dans une marketplace comme eBay ou Amazon.
On propose et on met en avant un produit qu’il recherche ou on leur présente un produit qu’il ne connaissait pas, mais qui les intéresse.
Je ne parle pas des pubs Facebook ou Instagram à deux balles…
Prenons l’exemple du SEO.
Le but du SEO c’est de placer votre site en tête des résultats de recherche sur des mots-clés.
Qu’est-ce qui va faire qu’un client va venir sur votre site acheter une coque de téléphone à 15 euros, plutôt que d’aller sur Aliexpress pour l’acheter à 5 euros ?
Parce que grâce au SEO, vous avez suffisamment optimisé votre site pour vous trouver devant Aliexpress dans les résultats de recherche.
Il faut savoir que les 3 premiers résultats de Google récoltent de 60 % à 70 % des visites.
Donc un site placé en tête, peu importe le business model, peu importe les prix qu’il propose, etc., aura 70 % de chances d’attirer le visiteur par rapport au site qui sera en 4e, 5e, ou 8e place. Et je ne parle pas des sites en page 2, 3 ou 4, là ce sont les oubliettes.
Comme ce sont les 3 premiers sites qui récoltent le plus de clics, ce sont forcément aux qui font aussi le plus de ventes, même si c’est plus cher que sur Aliexpress ou Amazon.
Il n’y a pas d’arnaque ici. Ces sites sont juste meilleurs en marketing.
Ils ont une meilleure stratégie, ils l’appliquent mieux que leurs concurrents, ils passent donc en tête dans les résultats de recherche.
Libre au client d’aller voir les autres sites aussi, mais s’il ne le fait pas et préfère cliquer sur le 1er résultat et acheter sans comparer les prix, pas d’arnaque !
Il y a une demande et une offre correspondante, dans ce cas c’est la nôtre.
Mais le client est libre de scroller dans la page et même d’aller en page 2 pour chercher un autre site ou compare les prix avec d’autres vendeurs.
En aucun cas il n’est forcé d’acheter sur notre site. Il le fait parce que c’est plus pratique et ça va plus vite de cliquer sur le 1er résultat que d’ouvrir 3 pages et de cliquer sur 3 sites pour se retrouver avec 9 onglets ouverts, dans lesquels il faut naviguer pour comparer.
Il va donc acheter sur notre site, il va payer le prix affiché pour le produit qu’il recherche, il va le recevoir et il sera satisfait !
C’est une transaction commerciale classique.
CONCLUSION
Le dropshipping repose sur la présentation d’une offre pour répondre à une demande.
Il n’y a rien de révolutionnaire avec ça, c’est un business classique.
Encore une fois, le dropshipping n’est pas de l’arnaque. Il faut, bien sûr, ne pas mentir sur le produit, respecter les délais de livraison, etc.
Mais dire que le dropshipping c’est de l’arnaque est faux !
Ce n’est pas parce qu’il y a des arnaqueurs que le système est une arnaque, il y a des arnaqueurs partout.
Il faut arrêter de croire ce que disent les médias, ils ne disent cela que parce que ça fait vendre.
Ils parlent d’une minorité, dont je ne fais pas partie et dont les gens que je forme au dropshipping ne font pas partie non plus.
Je suis honnête dans mon business et je fais tout pour que mes clients soient satisfaits, car mon but c’est de les fidéliser et qu’ils reviennent. Donc ce n’est pas en m’amusant à les arnaquer que je pourrais arriver.
C’est ce que j’enseigne dans mes formations : « Mettez en place un business sur le long terme, pour vous assurer des revenus réguliers ».
On n’empêchera jamais les arnaqueurs et on n’empêchera jamais les médias ou les YouTubers de faire du buzz en dénigrant notre business, mais nous devons continuer à faire un business honnête et mettre la satisfaction du client en première place.
Voilà qui conclut cet article, j’espère avoir remis un peu les choses au point, si vous vouliez en savoir un peu plus sur le dropshipping et découvrir que ce’ n’est rien d’autre qu’un business comme un autre.
Pour ceux qui veulent voir la vidéo de l’article, elle est ici :